La maîtrise de ses outils et canaux de communication, la connaissance des offres de service des opérateurs de mobilité ou encore la concertation avec les autorités locales, sont autant d’éléments qui contribuent, dans le chef de l’entreprise, à une gestion efficace de la mobilité des travailleurs.
 

Politique de gestion de la mobilité (infrastructures, déplacements des collaborateurs, coûts, etc.)

La mise en place d’une politique de gestion de la mobilité en entreprise peut paraître simple de prime abord. Or, peu d’entreprises, principalement de par leur petite taille, peuvent se permettre de dégager des ressources humaines et financières pour la gestion de la mobilité. Pour les plus grandes, il est parfois même compliqué de connaître parfaitement l’infrastructure disponible (nombre de parkings, existence de vestiaires, itinéraires sécurisés sur le site, les possibilités de flux de communication interne) ou encore le coût global engendré par l’ensemble des déplacements des collaborateurs.

Ce sont bien souvent de petites mesures ou actions de sensibilisation étalées dans le temps qui contribuent à une prise de conscience générale des alternatives de mobilité existantes. Ainsi, par exemple, la création d’un espace mobilité sur la page intranet de l’entreprise ou d’une rubrique dédiée à la mobilité dans un journal d’entreprise, est probablement le bon moyen pour diffuser une fiche d’accessibilité multimodale destinée aux nouveaux collègues (mais aussi visiteurs et livreurs), de l’information sur l’installation d’un parking vélos sécurisé ou encore sur la mise en place du tiers-payant facilitant ainsi l’accès aux titres de transports publics des travailleurs et accélérant par la même occasion, les aspects administratifs associés et à charge de l’entreprise, …

Il est difficile de maîtriser ou d’avoir accès à l’information concernant, par exemple, les incitants financiers et fiscaux pour encourager la mobilité alternative des travailleurs. Pourtant, il ne suffit pas de grand-chose pour y accéder et les valoriser au bénéfice du plus grand nombre.

Sur le côté, l’entreprise ne doit pas sous-estimer la mise en place d’une concertation et l’échange d’informations avec les autorités communales concernant certains projets d’aménagements ou des périodes de travaux en voirie. Dans un registre similaire, l’entreprise ou, dans l’idéal, un consortium d’entreprises, a la possibilité de s’adresser aux opérateurs de transports publics pour demander de potentielles adaptations de l’offre de service.

Vous l’aurez compris, il ne faut pas être un spécialiste en mobilité pour animer la thématique mais il faut surtout avoir le sens aisé de la communication, qu’elle soit interne à l’entreprise ou tournée vers l’extérieur. C’est enfin, rappelons-le, une façon comme une autre de montrer une image responsable de l’entreprise au grand public.

En définitive, la gestion de la mobilité comprend de nombreux aspects communicationnels et appelle des échanges d’expériences pour obtenir des résultats probants. Les bonnes pratiques sont d’ailleurs de plus en plus partagées par les responsables mobilité des entreprises.

Une adresse e-mail « mobilité » permet de collecter les demandes et les questions du personnel en matière d’intervention patronale sur le trajet domicile-travail, par exemple, ou encore sur les difficultés éventuelles rencontrées sur le parking de l’entreprise. Cela souligne certainement l’importance de communiquer par différents canaux vers les collaborateurs sur les mesures et infrastructures existantes et/ou à venir.

Dans ce sens, la  semaine de la Mobilité (semainemob.be) du 16 au 22 septembre demeure d’ailleurs, plus que jamais, le moment idéal pour le faire et profiter ainsi de cet élan positif et médiatisé.

→ Plus d’information sur la Semaine de la Mobilité en Wallonie et l’implication des entreprises