Le parking est souvent accepté comme une donnée incontournable de toute activité économique.
Or, il tend à s’étendre tant et si bien que ce sont les espaces de travail eux-mêmes qui perdent ce qui lui revient. Chaque emplacement dévolu à un véhicule correspond effectivement à la surface requise pour un bureau d’une personne. Outre la surface qu’ils occupent, les emplacements de parking représentent des coûts importants : le prix moyen d’une place de parking en Wallonie se situe entre 5.000 et 12.000 euros, auxquels s’ajoutent les frais d’entretien et les taxes. D’où la nécessité d’envisager toute mesure de diminution du nombre de véhicules en circulation comme un gain important tant sur le plan financier que sur celui du bien-être. Et le parking de devenir un avantage destiné, par exemple, aux clients ou aux covoitureurs.
Les réflexions sur les parkings interfèrent régulièrement avec des considérations locales. De nombreuses communes wallonnes disposent aujourd’hui d’un conseiller en mobilité. L’entreprise peut le solliciter pour toute question qu’elle se poserait dans le cadre des compétences communales de mobilité. Au-delà des réflexions en matière de diminution du nombre de voitures dans l’enceinte de l’entreprise et alentour, il existe depuis quelques années, des solutions qui consistent à rentabiliser les espaces de parking des entreprises et des particuliers. En effet, bien qu’il n’y ait pas, en général, assez de places de stationnement sur les sites des entreprises, il arrive aussi qu’il y en ait un nombre excédentaire qui ne manque qu’à être valorisé et partagé. De même, nul doute que les travailleurs mobiles éprouvent aussi des difficultés de stationnement, à proximité de leurs lieux de rendez-vous, surtout si ceux-ci ont lieu en centre-ville.